La Haute Autorité de santé (HAS) a précisé lundi 20 juin la stratégie vaccinale à adopter pour certaines catégories de personnes.
Pour rappel, la Haute Autorité de santé a recommandé au mois de mai de procéder à la vaccination des adultes à contact à risque élevé de variole du singe. Le ministère de la Santé l’a ensuite saisie pour la stratégie vaccinale à adopter pour concernant un cas confirmé de variole du singe deux groupes de population : soit les primo-vaccinés, c’est-à-dire les personnes vaccinées dans leur enfance contre la variole, et aussi les enfants.
Selon son avis publié lundi 20 juin, la HAS a recommandé d’administrer une seule dose de vaccin Imvanex (Bavarian Nordic) aux personnes contacts à risque et vaccinées contre la variole avant 1980, sauf pour les personnes immunodéprimées. Dans le cas des personnes contacts à risque qui sont immunodéprimées, une vaccination antérieure par un autre vaccin antivariolique "ne modifie pas le schéma qui a été initialement recommandé" pour cette population, c’est-à-dire trois doses d’Imvanex.
Dans le cas des enfants contacts à risque, le vaccin Imvanex n’est pas autorisé. La Haute Autorité a plutôt recommandé que la vaccination des enfants "puisse être envisagée", notamment pour protéger les enfants qui sont "exposés" et qui sont aussi "possiblement plus susceptibles de développer des formes sévères de la maladie, en particulier les plus fragiles et les immunodéprimés". Dans la foulée, la HAS a conseillé que la vaccination des personnes ayant moins de 18 ans "soit envisagée au cas par cas, par les seuls spécialistes et après une évaluation stricte des bénéfices et des risques pour le mineur concerné", rapporte Francetvinfo.fr.
> Notre dossier sur la variole du singe.