Photo d'illustration - CAPMAN/SIPA
Entre incendies de véhicules et inscriptions revendicatives, les autorités redoutent une tentative de déstabilisation de l’État.
Dans la nuit du 15 au 16 avril, trois voitures ont été brûlées devant le centre de détention de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. L’incident s’est produit vers 5h20 du matin, sur un parking isolé et sécurisé, réservé aux agents pénitentiaires. Le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau, a précisé qu’aucune inscription n’a été retrouvée sur les lieux.
La même nuit, un incendie a touché le hall d’un immeuble en Seine-et-Marne. L’une des locataires, surveillante pénitentiaire, réside à proximité du centre de Meaux-Chauconin-Neufmontiers. Une inscription "DDPF", sigle du groupe "Défense des prisonniers français", a été retrouvée sur place. Ce groupe avait déjà revendiqué d’autres actions contre l’administration pénitentiaire via les réseaux sociaux.
Le véhicule d’un représentant syndical du centre pénitentiaire d’Aix-Luynes a également été incendié devant son domicile. Emmanuel Chambaud, secrétaire général de l’Ufap Unsa Justice, a confirmé les faits sur BFMTV.
Depuis dimanche, plusieurs établissements ont été touchés à Agen, Toulon ou Nanterre. Les attaques combinent incendies volontaires et tirs d’armes à feu. Une source proche du dossier évoque une action coordonnée, en réaction au durcissement de la politique pénitentiaire, notamment contre le narcobanditisme.
Source : Bfmtv.com