Un grand nombre de professionnels de santé suspendus après leur refus de se faire vacciner contre le coronavirus ont finalement décidé de se faire inoculer. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a noté un faible taux de démission au niveau du personnel soignant.
La vaccination est recommandée en France pour se protéger du coronavirus, mais surtout pour éviter une flambée des contaminations. Depuis le 15 septembre, les employées des hôpitaux, cliniques et maisons de retraite, ainsi que les soignants libéraux, aides à domicile, pompiers et ambulanciers sont contraints de justifier d’au moins une injection.
Pour pouvoir travailler, un schéma vaccinal complet est désormais requis pour 2,7 millions de travailleurs, sauf dérogations spéciales ou incompatibilité au vaccin. Ceux qui refusent de se faire administrer l’antidote sont suspendus, sans rémunération.
Le 20 octobre passé, la ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, a rapporté à l’Assemblée nationale la suspension de 7 930 soignants en France. Le ministre de la Santé a cependant affirmé, ce mardi 26 octobre, que "deux tiers" d’entre eux ont pu rependre leur travail.
Face à l’obligation de se faire vacciner contre le coronavirus, certains ont carrément décidé de changer de métier et ont démissionné. Mais malgré ces cas, Olivier Véran s’est félicité devant le Sénat du faible taux de suspension et de démission au sein du personnel soignant.
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