Plus d’un an après la découverte du coronavirus, l’espoir de vaincre la pandémie repose sur le vaccin. La ministre déléguée à l’Industrie a cependant indiqué que la production des remèdes est ralentie par un manque matériel et de personnel pour assurer leur fabrication.
Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, mercredi 3 mars, la ministre de l’Industrie a déploré plusieurs points de blocage dans la production de vaccins contre le coronavirus. Agnès Pannier-Runacher a noté un ralentissement en raison d’un manque de matériel, notamment des flacons, et de ressources humaines.
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Dans les détails, la ministre a parlé des "goulots d’étranglement en termes de fourniture de cuves, de fourniture de bouchons, de fourniture de flacons, de fourniture de capsules" comme point bloquant dans la production des vaccins. Elle a également évoqué "des goulots d’étranglement en termes de disponibilité des experts qui sont capables de déployer ces chaînes de production".
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Agnès Pannier-Runacher estime que les grands laboratoires, habituellement concurrents, devraient s’allier pour assurer différentes étapes de la fabrication des vaccins contre le coronavirus. Ce qui permettrait, selon elle, d’accroître les capacités de production. Dans ce cadre, la ministre espère une accélération des partenariats entre groupes pharmaceutiques.
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