Dans une note publiée le dimanche 11 avril, la Direction générale de la Santé (DGS) a recommandé l’injection d’une troisième dose de vaccin contre la Covid-19 pour les personnes immunodéprimées.
"Conformément à l’avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, l’injection d’une troisième dose est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées", écrit notamment la DGS, comme le rapporte LCI. La recommandation concerne les transplantés récents de moelle osseuse, les transplantés d’organes dits solides, les dialysés, et les patients souffrants de maladies auto-immunes sous traitement immunosuppresseur de type anti-CD20 ou antimétabolites.
Le Pr Gilles Blancho, directeur de l’Institut de transplantation urologie-néphrologie au CHU de Nantes et président de la Société francophone de transplantation, analysait au média français : "ce sont des populations dites vulnérables, car elles ont beaucoup plus de risques de faire une forme plus grave d’infection à la Covid-19 par rapport à la population générale". La cause étant un manque de production d’anticorps en dépit de deux injections.
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La DGS conseille une troisième dose avec un vaccin à ARN messager, tels que Pfizer/BioNTech ou Moderna. Pour la Direction générale de la Santé, cette nouvelle injection doit se faire 4 semaines, au moins, après la seconde.
Et cette nécessité d’une troisième injection pourrait s’étendre à d’autres pathologies. En effet, la DGS a prévenu que des recommandations seront ultérieurement émises quant à la nécessité d’une troisième dose pour les insuffisants rénaux chroniques non dialysés ou encore les patients atteints d’un cancer…
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