Cette démarche a pour objectif de détecter ou non la présence d’anticorps afin d’économiser des doses et pouvoir vacciner un plus grand nombre de personnes d’ici le mois d’août.
Le test gratuit sera proposé au courant du mois de juin. A partir de ce moment, les personnes qui se présenteront dans un centre pour une première injection se verront proposer un test sérologique rapide ou TROD. Après le prélèvement d’une petite goutte de sang, ils sauront au bout de 15 minutes s’ils ont déjà des anticorps ou non. Dans le cas où le test s’avère positif, une deuxième dose de vaccin ne sera plus nécessaire. Le résultat prouve que la personne a déjà été contaminée par le coronavirus, peut-être sans vous en rendre compte, car sans symptômes.
La mise en place de ce dispositif a pour but de pouvoir économiser des doses et vacciner le plus possible d’ici le mois d’août. En effet, les Français déjà infectés par la Covid-19 ont uniquement besoin d’une seule injection. D’après Dominique Le Guludec, présidente de la Haute Autorité de Santé, la première injection servira à booster les anticorps pour assurer une protection excellente. "De nouvelles publications scientifiques confirment que la protection vaccinale des personnes qui ont été infectées par le virus est meilleure après une seule dose de vaccin que celle des personnes jamais infectées après deux doses, et ceci quelle que soit l’antériorité de l’infection", a-t-elle expliqué sur le récit de RTL.
Ce test sérologique gratuit ne sera pas obligatoire et une ordonnance ne sera pas exigée. Selon les calculs de l’institut Pasteur, 22% des personnes en Métropole auraient déjà été contaminées par le coronavirus. En revanche, seuls 8% de la population ont identifiés par un test virologique. Grâce à ce dispositif, des millions de doses pourraient donc être libérées.
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