Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, envisage d’étendre aux proviseurs de lycées et aux principaux de collèges le dispositif prime au mérite. Ce bonus pourrait s’élever jusqu’à 6 000 euros tous les trois ans, et pourrait être activé dès la rentrée prochaine. Cette annonce a été faite hier à Paris par le ministre lui-même.
En premier lieu, les chefs d’établissement seront notés en fonction des résultats obtenus par les élèves. En second lieu, l’éligibilité des candidats à la prime au mérite se base aussi sur d’autres critères d’appréciation, notamment leur aptitude à faire progresser les jeunes en difficulté, mais aussi leur capacité à accueillir des enfants handicapés...
Après la prime pour les recteurs d’académie, le ministère de l’Education nationale compte maintenant mettre en place la prime pour les proviseurs et les principaux, pour permettre, selon Luc Chatel, de " valoriser l’engagement personnel des acteurs de l’Education nationale ".
Un avis que ne partagent pas les syndicats des professeurs. " Cela va contribuer à mettre plus de pression aux enseignants ", estime le Snes-FSU. " Nous craignons aussi que ces primes soient des récompenses aux chefs d’établissement appliquant le mieux la politique ministérielle ", s’inquiète la fédération syndicale.