Une batterie de mesures a été annoncée par la ministre de la santé pour mieux cerner l’endométriose, qui touche une femme sur 10 en France.
En marge d’une visite de l’hôpital Saint-Joseph à Paris, Agnès Buzyn a annoncé la mise en place d’un réseau de professionnels de santé spécialisés dans le diagnostic et le traitement de l’endométriose. Elle a confirmé la création de ce réseau dans un communiqué relayé par Europe1. Elle y souligne que "Chaque région doit identifier sa ’filière endométriose’ regroupant l’ensemble des professionnels (...) et associations de patientes ayant l’expertise de cette pathologie"
Au @GHPSJ à Paris, une équipe de spécialistes organisée en réseau ville/hôpital offre une prise en charge remarquable des femmes atteintes d'#endométriose.
Ce n'est pas le cas partout, ce n'est pas normal : chaque région aura sa "filière endométriose" d'ici la fin de l'année. pic.twitter.com/FwsA2ucqA9
— Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) 8 mars 2019
Selon la ministre, les filières doivent être créées d’ici la fin de l’année. "Le contour de ces filières" va être défini par un "groupe de travail national", indique la ministre. Et l’Autorité Régionale de Santé va le "formaliser".
Les filières doivent permettrent aux femmes de savoir vers qui se tourner. Un meilleur accompagnement facilitera la prise en charge de la douleur, la préservation de la fertilité, estime-t-elle.
Par ailleurs, "la recherche de signes d’endométriose" sera intégrée dans les consultations médicales des adolescentes, avance Agnès Buzyn