Plusieurs dizaines de militants de Greenpeace ont pénétré la centrale de Tricastin ce matin pour une action coup de poing. 12 d’entre eux ont été arrêtés, alors qu’une vingtaine d’autres sont "sous contrôle".
Plusieurs dizaines de militants de Greenpeace ont pénétré dans la centrale aux alentours de 5 heures (heures de France). "Les militants sont montés sur les infrastructures entourant les réacteurs pour y déployer deux banderoles au niveau des réacteurs 1 et 3. Sur la première, on peut lire : « Tricastin : accident nucléaire » et la deuxième interpelle le chef de l’Etat : « François Hollande : président de la catastrophe ? »", indique Le Parisien qui cite Isabelle Philippe - chargée de communication de Greenpeace.
De son côté, EDF annonce que douze militants ont été interpellés. Le ministère de l’Intérieur assure, pour sa part, que les militants n’avaient pu pénétrer les "zones sensibles de la centrale, notamment les salles de commande". Pierre-Henry Brandet, porte-parole de la place Beauvau ajoute par ailleurs que "c’est une action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité des installation".