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Le gouvernement va dévoiler ce mercredi 30 avril une série de mesures visant à améliorer la sécurité routière dans les transports scolaires, avec une attention particulière portée aux contrôles des conducteurs.
Un accident tragique d’un car scolaire a eu lieu en Eure-et-Loir fin janvier, causant la mort d’une lycéenne de 15 ans. Trois mois après ce drame, le gouvernement va présenter ce mercredi, un plan de renforcement de la sécurité routière dans les transports scolaires, rapportent Le Figaro et RMC-BFM. L’annonce se fera en présence des opérateurs de transport, des collectivités organisatrices et des fédérations professionnelles du secteur. L’objectif est de mieux encadrer les conducteurs de bus et prévenir de nouveaux drames impliquant des mineurs.
Au micro de la chaîne TF1, Philippe Tabarot a détaillé les grandes lignes de ce dispositif, prévu pour les chauffeurs de transports scolaires. Selon lui, les conducteurs seront notamment soumis à "une multiplication des tests inopinés" pour la consommation de drogues. Ces dépistages seront réalisés plusieurs fois par an, directement par les entreprises de transport.
Le ministre a également souhaité instaurer un système de contrôle à chaque prise de service, semblable aux éthylotests bloquants, mais adapté aux stupéfiants. Cependant, cette technologie nécessite encore plusieurs mois de développement avant son déploiement à l’échelle nationale.
Le gouvernement entend par ailleurs instaurer des peines dissuasives pour les conducteurs testés positifs aux stupéfiants, avec des sanctions aggravantes lorsqu’ils transportent des enfants.
Parmi les autres mesures envisagées, les élèves disposeront d’un numéro de téléphone à contacter en cas de danger ou d’incident dans le bus. Un rappel de l’obligation de boucler sa ceinture sera également visible sur chaque siège. Philippe Tabarot a précisé que le plan comprenait aussi le "renforcement des contrôles policiers réguliers et une meilleure formation des chauffeurs sur les dangers liés à la consommation de drogues".
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