SEBASTIEN SALOM GOMIS/SIPA
A cause de la pandémie de coronavirus, l’aéroport d’Orly a en arrêt forcé pendant près de trois mois.
Le premier vol au départ d’Orly a décollé vendredi 26 juin à 6 heures. Il s’agit d’un avion de la low-cost Transavia, filiale d’Air France à destination de Porto. La chaîne France Info informe que pour ce jour, un peu plus de 70 mouvements d’avions sont prévus, contre une moyenne de 600 en temps normal.
Après un long arrêt forcé de 3 mois, ce premier décollage marque le retour progressif du trafic aérien à Orly. Cet aéroport du sud de Paris a été fermé depuis le 1er avril par son gestionnaire ADP. Pour rationaliser les coûts de fonctionnement, tous les vols commerciaux au départ de la capitale étaient regroupés à Paris-Charles de Gaulle (CDG).
Ce redémarrage sera extrêmement lent, a prévenu son gestionnaire ADP. Cet avis a déjà été annoncé par l’Association internationale du transport aérien (Iata). Au niveau mondial, elle anticipe la reprise d’abord sur les vols intérieurs, puis sur les vols continentaux et enfin sur les vols intercontinentaux. L’association a également indiqué que le trafic ne reviendra pas aux niveaux de 2019 avant 2023.
A Orly ce vendredi, les mouvements sont assurés par 8 compagnies (Air Caraïbes, Air Corsica, Air France, Amelia, Corsair, French Bee, Transavia et Wizzair). En général, ces vols desserviront la Corse, quelques pays de la zone Schengen et l’Outre-mer. Environ 8 000 passagers sont attendus, soit moins de 10 % du trafic habituel. Effectivement, en moyenne, cet aéroport accueille 90 000 passagers par jour.
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Pour le moment, la réouverture de l’aéroport est partielle. Ainsi, tous les vols sont regroupés à Orly 3, dans un premier temps.
Afin de redonner confiance aux passagers et pour éviter la propagation du coronavirus, des mesures sanitaires ont été mises en place par des compagnies aériennes et des aéroports.
Pour pouvoir maintenir la distanciation sociale, plus de 7 000 affiches et autocollants ont été apposés à Orly. Les responsables ont également installé 150 distributeurs de gel et 137 plexiglas sur tous les comptoirs d’accueil, banques d’enregistrement et d’embarquement.
Par ailleurs, une caméra thermique prend la température des voyageurs à l’arrivée pour détecter d’éventuels cas de contamination par le coronavirus. Un système de décontamination des bagages cabine par rayons ultra-violet au niveau des contrôles de sûreté est en test.
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