Dans une interview à l’émission "Quotidien", le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens le Dr Bertrand de Rochambeau refuse de manière catégorique les IVG.
Cette position de Dr Bertrand de Rochambeau survient plus de 43 ans après la légalisation de l’avortement en France. Le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens s’oppose à l’interruption volontaire de la grossesse (IVG). Dans une interview à l’émission "Quotidien", le, praticien a insisté sur le fait que pratiquer l’avortement est un homicide. Alors que la journaliste de TMC évoque le contraire, le médecin a répondu : "Nous ne sommes pas là pour retirer des vies". Pour se défendre, le médecin a énuméré les tâches ardues qu’il effectue tous les jours. "Et donc aux choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus", a-t-il fait savoir.
L’interview s’est déroulée dans une ambiance tendue lorsque Valentine Oberti ne lâche pas le médecin en évoquant le Code pénal. Selon la journaliste, toutes les femmes ne considèrent pas le fait d’avoir un embryon dans le ventre comme une vie. Le président du Syngof a aussitôt répliqué en affirmant qu’il n’était pas obligé de partager son opinion. "Et si je ne l’ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi", a-t-il nuancé en référence à la clause de conscience grâce à laquelle les gynécologues peuvent refuser de pratiquer des IVG.
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Interrogé par France info, le Syngof a déclaré que le docteur Bertrand de Rochambeau a pris position en son nom personnel et non au nom du Syngof. Le syndicat a d’ailleurs assuré que de nombreux gynécologues au sein du Syngof pratiquent les IVG.
« Nous ne sommes pas là pour retirer des vies. »
Le docteur Bertrand De Rochambeau est président du syndicat des gynécologues et il refuse de pratiquer des IVG. Il a accepté de répondre à @valentineoberti.#Quotidien pic.twitter.com/hXu78bEDEi— Quotidien (@Qofficiel) 11 septembre 2018