Jacques Witt/SIPA
A partir de ce 1er septembre, les fonctionnaires peuvent télétravailler jusqu’à 3 jours par semaine. Avec ce système assoupli, l’Etat veut donner l’exemple.
Alors que les entreprises reprennent la main pour déterminer les règles du télétravail, l’Etat a également fait l’effort d’assouplir le système. Dans une interview accordée au journal Le Parisien, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, a félicité l’accord trouvé dans la fonction publique en la matière. En effet, l’accord-cadre encadrant le travail à domicile dans les trois fonctions publiques entre en vigueur ce mercredi 1er septembre après avoir été signé le 13 juillet dernier. Il est stipulé dans ce texte qu’un salarié peut bénéficier de trois journées hebdomadaires de télétravail sur la base du volontariat et avec l’accord du manager.
Au total, près de 1,3 million d’agents de la fonction publique sont concernés par ce nouveau dispositif à part les enseignants ou les policiers dont le métier exige une présence face au public. De leur côté, les proches aidants et les femmes enceintes pourront demander plus de journées de télétravail hebdomadaires.
Les Français ont constaté après le premier confinement que les services publics sont restés ouverts, alors que beaucoup d’agents travaillaient chez eux. "Près de 80 % des agents des administrations centrales étaient en télétravail, 50 % dans les services déconcentrés", a détaillé la ministre Amélie de Montchalin qui souligne que la fonction publique n’est pas forcément "figée, suiviste, ou en retard". Selon la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, il n’existe aucun "agenda caché pour chercher à faire des économies sur l’immobilier par le télétravail" dans cette nouvelle mesure liée au télétravail.
Il est également prévu une indemnisation forfaitaire des frais de télétravail à hauteur de "220 euros annuels maximum" pour les fonctions publiques d’État et hospitalière. Cet accord-cadre pourra encore faire l’objet d’une négociation par les collectivités territoriales jusqu’au 31 décembre.
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