Sondage Ifop : des marques américaines boycottées par les Français

LINFO.RE – créé le 29.03.2025 à 20h36 – La rédaction

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La perception des Etats-Unis se dégrade en France, entraînant un rejet de leurs marques emblématiques comme Coca-Cola ou McDonald’s. Un récent sondage témoigne de ce boycott grandissant.

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Des impacts négatifs

Les produits issus de la culture américaine sont omniprésents dans le quotidien des Français, au point qu’il serait difficile de les éviter complètement dans une journée.
Cependant, les orientations politiques ainsi que les récentes déclarations de Donald Trump ont eu des impacts négatifs sur l’avis d’une partie de la population française.
Un sondage Ifop demandé par le site NYC.fr et mené auprès de 1 000 personnes a révélé une perception en forte dégradation des Etats-Unis, rapporte 20 Minutes. Les résultats ont démontré un recul net de l’attachement des Français envers un pays longtemps considéré comme un modèle.

Une chute d’attractivité durable

Selon cette enquête, la popularité des Etats-Unis a atteint son plus bas niveau depuis 40 ans, car seuls 25 % des Français en ont une bonne opinion. Ce chiffre était pourtant de 65% en 2010, sous la présidence de Barack Obama. Cette désaffection impacte aussi l’attrait du pays, puisque seuls 22 % souhaitent y étudier et 20 % y travailler, contre presque le double il y a 15 ans. Le souhait d’y faire un voyage a également diminué, avec un taux de 51 %, soit une baisse de 4 points par rapport à 2022.

Un boycott qui prend de l’ampleur

Cette baisse d’attrait pour les Etats-Unis a aussi des répercussions sur la consommation, car 62 % des sondés ont soutenu les appels au boycott des marques américaines. Parmi eux, un tiers a affirmé déjà restreindre ses achats de produits venus de ce pays.
Dans le détail, Coca-Cola est la cible la plus fréquente (48 %), suivie de McDonald’s (44 %) et de la marque automobile Tesla (19 %).
Ces pourcentages reflètent un rejet grandissant qui a dépassé les clivages politiques et a mobilisé notamment les personnes âgées et les catégories sociales les plus aisées.
D’après François Kraus, le directeur du pôle politique et actualités à l’Ifop, cette dynamique pourrait s’installer durablement dans les habitudes de consommation des Français.