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Après une visite à Rouen (Seine-Maritime) à la mi-journée du jeudi 5 avril, c’est à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) que le président français a été chahuté par des manifestants.
La visite du CHU de Rouen d’Emmanuel Macron était axée sur l’annonce d’un plan de 340 millions d’euros pour que "les autistes aient la vie la plus normale possible". Le président était aux côtés de Brigitte Macron, d’Agnès Buzyn (la ministre de la Santé), et de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées.
La délégation a été accueilliepar environ 200 manifestants des services de santé ou des services territoriaux. Comme le précise le JDD et la presse française, certains portaient des drapeaux de la CFDT, de la CGT, ou encore de SUD. Ils criaient "Résistance" ou encore "Macron dégonflé, on t’attend". Des étudiants étaient également présents, des retraités, des cheminots et même des ... motards ! Les forces de l’ordre les ont empêchés de s’approcher du bâtiment dans lequel se trouvait Emmanuel Macron.
Ce vendredi à Saint-Denis, le Chef d’Etat a également reçu le même accueil comme le rapporte RTL. "Macron, t’es foutu, Saint-Denis est dans la rue", scandent certains manifestants. 200 à 300 personnes étaient sur place.
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Toutefois, le président a été interpellé par deux soignantes du CHU qui n’ont pas voulu lui serrer la main. Celles-ci lui reprochent une baisse du budget de la Santé et lui demandent des créations de postes. Le Chef d’Etat a alors répondu que de prochaines "décisions très importantes" en faveur des hôpitaux seront prises dans quelques mois.
Questionné par ailleurs par des journalistes quant à la grève à la SNCF, Emmanuel Macron s’est exprimé brièvement, parlant de "protestations tout à fait légitimes" nécessitant "des explications" mais "ne doivent pas empêcher le gouvernement de gouverner".
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Vidéo par Le Quotidien