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Avant le 31 janvier, journée nationale contre la réforme des retraites, la CGT appelle à la reprise de la grève dès les jeudi 26 et vendredi 27 juin dans les raffineries, les centrales électriques mais aussi dans les ports et les docks.
La réforme d’Emmanuel Macron va notamment conduire à la suppression des régimes spéciaux chez EDF ou Engie. Par exemple, leurs employés seraient contraints, à terme, d’attendre 64 ans pour qu’ils puissent toucher leur retraite. Dans le secteur de l’énergie, la CGT veut montrer ses crocs en organisant des grèves supplémentaires.
Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, prévient que chez les électriciens et gaziers, il y aura des baisses de production dans les centrales nucléaires et les barrages dès ce jeudi. Toutefois, elles ne provoqueront pas de coupures de courant pour le grand public. Pour ce qui est des raffineries, l’arrêt des installations n’est pas prévu mais les expéditions de carburants vers les dépôts seront bloquées.
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Pa ailleurs, la fédération CGT des Ports et Docks a appelé à une grève de 24 heures ce jeudi 26 janvier, et elle "appelle les ouvriers dockers et les travailleurs des ports à amplifier les modalités d’action". La CGT pétrole de son côté, souhaite "un mouvement un petit peu plus dur", selon Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe. "Moi je n’aime pas le terme ’bloquer’, mais nous pensons qu’il faut une généralisation de la grève pour toucher l’économie", a-t-il continué dans des propos rapportés par les médias nationaux comme Le Figaro.
Le 31 janvier, la grève devrait toucher tous les secteurs.
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