Le syndicat national des enseignements de second degré (SnesFSU) viennent de dénoncer un "scandale" dans l’académie de Lille …
Comme le rapporte Le Figaro, le syndicat national des enseignements de second degré (SnesFSU) de Lille ont annoncé que des dizaines de professeurs, examinateurs et correcteurs convoqués en jury de bac au lycée Wallon de Valenciennes "ont eu la stupeur de voir leurs notes modifiées sur les relevés, sans que les jurys normalement souverains aient pu délibérer". D’après le syndicat, ces modifications ont été effectuées pour que des lycéens ne soient pas ’ajournés’ après l’erreur d’un chef d’établissement pendant l’épreuve de sciences physiques.
Le syndicat indique que le chef d’établissement d’un lycée de Maubeuge avait interdit l’usage des calculatrices pendant les épreuves de sciences physiques "sans vérifier les consignes auprès des services du rectorat". Le souci c’est que partout en France, utiliser une calculatrice est autorisé pour cette épreuve en Terminale S. D’habitude dans ce genre de cas, les candidats au bac sont convoqués une deuxième fois pour repasser l’épreuve, mais ici ça n’a pas été le cas. Les dirigeants des examens du rectorat de Lille n’ont pas envisagé de refaire passer l’épreuve aux lycéens.
Les 200 jeunes concernés étaient en colère, et finalement, leurs notes ont été remontées ! "Ces modifications, à notre connaissance, ont été effectuées de manière à ce qu’aucun des 200 élèves concernés ne soit ‘ajourné’. Les dossiers scolaires n’ont pas été pris en compte, les notes ont été modifiées sans aucune autre logique qu’une logique comptable", précise le SnesFSU dans un communiqué de presse.
Certains candidats qui ont eu 01/20 ont vu leur note rehaussée à 16/20, alors que d’autres qui ont eu 07/20 en maths ont été noté 15/20. Aussi, un élève qui n’a même pas passé l’épreuve a obtenu 09/20 en mathématiques.
Même si les professeurs ont protesté, le rectorat a décidé de ne pas donné suite.
>> Les résultats du bac à retrouver sur linfo.re.