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Alors que des grèves contre la réforme des retraites se préparent, le président de la République est déterminé à mener sa réforme jusqu’au bout, et ce même si sa popularité en serait impactée.
Une grève "illimitée" initiée de la RATP, la SNCF et les transports routiers, concernant le projet de réforme de retraites, est programmée 5 décembre prochain. Mais malgré le risque de conflit social que pourrait engendrer sa réforme, Emmanuel Macron est prêt à prendre le risque que le pays se bloque pendant des semaines, selon L’Ardennais.
Le chef de l’Etat estime en effet que sa réforme est "très différente" et permettrait de "corriger des inégalités" critiquées depuis longtemps, mais qui n’avait jamais été traitée. Au micro de RTL, lundi 28 octobre, il a admis "une réforme très dure", mais est tout de même déterminé à le faire passer. "Je ferai tout pour qu’on soit en soutien de nos compatriotes qui seraient bloqués, mais je n’aurai aucune forme de faiblesse ou de complaisance", a prévenu le Président. Il a lancé ces propos alors qu’une grève interprofessionnelle est prévue le 5 décembre. Le même jour débutera la grève de la RATP, la SNCF et les transports routiers.
Le locataire de l’Elysée reconnaît l’impact que pourrait avoir cette réforme des retraites sur sa popularité, mais il estime un manquement à ses engagements envers les citoyens français, s’il ne le faisait pas. "Je ne serai pas au rendez-vous de ce dont notre pays a besoin", s’est-il expliqué. Affirmant entendre les protestations, Emmanuel Macron appelle au calme. Il a également appelé à la responsabilité des grévistes "qui travaillent dans des services essentiels" à ne pas "bloquer des familles ou des travailleurs".
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