La présidente du RN Marine Le Pen estime que sa présence aux marches organisées contre l’antisémitisme pourrait générer des troubles "par un certain nombre de groupuscules et de militants de gauche, très certainement".
A l’initiative du PS, un rassemblement contre l’antisémitisme est organisé ce mardi 19 février, en fin de journée, un peu partout en France. Les principaux partis politiques seront dans les rangs, mais la présidente du RN refuse de s’y rendre. Au micro d’Audrey Crepso-Mara sur Europe1, Marine Le Pen a déclaré qu’elle ne va pas participer à la manifestation. "Je ne vais pas là ou je ne suis pas souhaitée et désirée", a-t-elle expliqué en ajoutant qu’ils n’ont pas été invités.
Marine Le Pen a précisé qu’Olivier Faure, le patron du PS à l’origine de ce rassemblement a clairement souligné l’exclusion du RN. L’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2017 a toutefois reconnu que sa présence pourrait créer des troubles. Elle a pointé un certain nombre de groupuscules et de militants de gauche. L’élue refuse d’ailleurs de participer à "une instrumentalisation politicienne". A son avis, les personnalités qui participeront au rassemblement sont en partie responsables de la flambée des actes antisémites en France.
La principale question qui se pose aujourd’hui est de savoir la provenance de cet antisémitisme, selon Marine Le Pen. Cette dernière critique les responsables politiques ayant été aux à la tête de l’Etat ces dernières années. Elle estime qu’ils ont permis la mise en place d’un fondamentalisme islamiste qui a causé l’antisémitisme aujourd’hui.
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