Les pompiers ont déposé un préavis de grève à partir de mercredi 26 juin au 31 août.
Mercredi 19 juin, sept syndicats de pompiers ont adressé un courrier au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, a rapporté Le Figaro. Ils ont ainsi dénoncé "un déni de dialogue social" et "les politiques et projets néfastes du gouvernement".
Dans cette lettre, ils ont demandé le retrait du projet de loi de transformation de la fonction publique, la revalorisation de la prime de feu à hauteur des autres métiers à risque. Mais également, pour pouvoir bien effectuer leur mission, les soldats du feu ont aussi sollicité le recrutement massif d’emplois statutaires. "Il faut nous donner les moyens de réaliser nos missions", a expliqué André Goretti, président de l’organisation FA/SPP-PATS.
Représentant 85 % des sapeurs-pompiers professionnels, ces syndicats ont déposé un préavis de grève du 26 juin au 31 août. Cette décision a été prise pour demander plus de moyens face à une augmentation de leurs interventions, a-t-il révélé dimanche 23 juin "Le service public de secours est malade. On veut alerter les Français ", a continué André Goretti.
Ce dernier a ainsi dénoncé "le mépris" du ministre de l’Intérieur, de l’Association des départements de France, de l’Association des maires de France, qui n’auraient pas répondu aux courriers des pompiers. Il a aussi poursuivi qu’il y a profond malaise au sein de la profession. "Nous devons répondre à une sur-sollicitation avec de moins en moins d’effectifs et de moyens", d’après ses dires.
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Par ailleurs, à cause des manquements des services de l’Etat, les pompiers assument de plus en plus de missions qui ne relèvent pas de leurs compétences. Ils sont aussi confrontés "à de plus en plus de violences verbales et parfois physiques", a dénoncé ce responsable syndical. La grève des pompiers, qui ont une obligation de service minimum, devrait commencer mercredi 26 juin.
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