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Le décret d’application de la réforme de l’assurance-chômage a été publié dans le Journal Officiel, le 28 juillet dernier. Les nouvelles règles d’allocation seront, ainsi, appliquées à partir du 1er novembre.
Avec la mise en œuvre de la réforme de l’assurance-chômage, des changements vont être opérés.
La chaîne RTL a informé qu’en ce moment, la durée d’indemnisation est calculée sur le nombre de jours travaillés pendant la période de référence (multipliés par 1,4 pour obtenir des jours calendaires). Le calcul de cette durée va changer au 1er novembre. Elle sera égale au nombre de jours calendaires, travaillés ou non, à partir du premier jour d’emploi pendant la période de référence jusqu’au terme de celle-ci.
Avec ces nouvelles règles, des changements seront appliqués pour les personnes qui ont travaillé de manière fractionnée pendant leur période d’affiliation, autrement dit, celles qui ont alterné CDD courts et inactivité. Ces dernières auront une indemnisation potentiellement plus longue, mais aussi d’un montant mensuel plus faible.
Par ailleurs, de nouvelles manières de calcul ont été opérées à partir du 1er avril. En effet, des modifications ont été apportées pour calculer le "salaire journalier de référence" ou SJR, base de calcul de l’allocation chômage. Désormais, il sera obtenu en divisant les salaires de la période de référence par l’ensemble des jours à partir du premier jour d’emploi, et non plus les seuls jours travaillés comme auparavant.
Pour mettre en œuvre l’objectif du gouvernement, "à travail égal, allocation égale", le salaire journalier sera donc pareil pour un même emploi. Une personne ayant travaillé en continu et une personne ayant alterné contrats courts et inactivité auront ainsi un SJR identique. Pourtant, la deuxième a été, auparavant, favorisée.
Le montant de l’allocation chômage sera toujours compris entre 65 et 96% du salaire net mensuel moyen de la période de référence. Par contre, les salariés qui ont touché un revenu du travail supérieur à 4 500 euros brut par mois verront leur indemnisation réduite de 30% au début du 7e mois d’indemnisation, avec un plancher à 2 261 euros net. Cette mesure ne concerne pas pour autant, les travailleurs âgés de 57 ans ou plus. Le plafond de l’indemnisation maximale restera de 6 615 euros net.
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