Alors que la PMA pour toutes va arriver à l’Assemblée nationale en septembre, certains députés de LaREM se posent des questions.
Dans le cadre d’une loi sur la bioéthique, la PMA pour toutes, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, débarquera à l’Assemblée nationale en septembre prochain. Après la confirmation du Premier ministre Edouard Philippe sur l’extension de la PMA, les députés LaREM se préparent déjà. Les opinions divergent toutefois dans le camp de la majorité présidentielle concernant ce projet. Porté par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, celle de la Justice Nicole Belloubet et leur homologue en charge de la Recherche Frédérique Vidal, il concerne uniquement quelques milliers de femmes. Toutefois, des questions restent sans réponse, et en particulier celle du remboursement de la PMA.
Pour des raisons politiques ou de fond, la question du PMA pour toutes ne fait pas l’unanimité dans le rang de LaREM. Une députée de la majorité s’est d’ailleurs interrogée sur l’opportunité d’ouvrir le dispositif aux femmes seules, souvent précaires. Un autre, Jean-François Mbaye, avait proposé la création d’une "clause de conscience" pour les médecins qui s’opposeraient à la PMA pour les couples de femmes ou les femmes seules. Avec Thomas Mesnier et Monique Limon, il forme le trio choisi par Gilles le Gendre, pour animer un groupe de travail. Celui-ci a pour mission d’organiser le débat interne en amont de l’arrivée du texte à l’Assemblée.
RTL rapporte également le cas de la députée LaREM de l’Oise, Agnès Thill. Opposée à la PMA depuis le début du quinquennat, elle est aussi connue pour ses propos aux relents homophobes.
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