L’Etat va financer les petits-déjeuners gratuits à l’école, ont fait savoir le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos, ce mardi 23 avril. Ce dispositif sera généralisé à l’ensemble des territoires prioritaires à partir du mois de septembre.
Offrir le petit-déjeuner aux écoliers des zones les plus défavorisées est l’une des mesures du plan pauvreté du gouvernement annoncé par le président de la République. Jean-Michel Blanquer et Christelle Dubos se sont rendus à Pont-Sainte-Maxence (Oise) ce mardi pour présenter le dispositif. Cette initiative participe à la "réduction des inégalités, dès le plus jeune âge", selon les ministres.
Ce dispositif devrait permettre aux enfants de commencer la journée le ventre plein afin qu’ils puissent rester concentrés tout au long de la matinée. Ils pourront ainsi "apprendre dans les meilleures conditions", ont-ils expliqué dans un communiqué. Comme le rapporte LCI, ces collations seront "équilibrées et de qualité".
L’opération petits-déjeuners gratuits à l’école est déjà déployée dans huit académies tests (Amiens, La Réunion, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles), ont ajouté les ministres, et elle sera "généralisée au mois de septembre à l’ensemble du territoire français", selon leurs dires. L’Etat financerait cette mesure à hauteur de 6 millions d’euros cette année, mais elle sera financée à hauteur de "12 millions d’euros en année pleine", a assuré le ministère de l’Éducation nationale. À terme 100 000 enfants seront concernés dans les "territoires prioritaires".
Pour pouvoir en bénéficier, les écoles doivent cependant être volontaires et appartenir à une zone REP (réseau d’éducation prioritaire), REP+ ou quartiers politiques de la ville ou encore certaines zones rurales où "le besoin social est identifié".
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