Sur Europe 1, Antoine Pelisso, porte-parole du collectif Inter-Hôpitaux, a annoncé que le personnel hospitalier est insatisfait du plan du gouvernement.
Pour répondre à la demande du personnel hospitalier, le gouvernement a proposé un plan d’urgence, jugé insuffisant. Par conséquent, la mobilisation se poursuit ce week-end et des rassemblements sont prévus dans toute la France pour protester contre cette aide.
Invité sur Europe 1, Antoine Pelisso, porte-parole du collectif Inter-Hôpitaux, également chef du service psychiatrie à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, a annoncé qu’"on est très loin du compte". "Le gouvernement évoquait des annonces massives. C’est notre déception qui a été massive", a-t-il clamé.
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A cette occasion, il a dénoncé des budgets hospitaliers "encore en baisse" par rapport à ceux des années précédentes. "On va nous demander des économies un peu moindres que ce qui était d’abord envisagé, mais il reste beaucoup de pression sur les budgets", a-t-il pointé. Il a aussi, expliqué que cela va se traduire par des salaires et un nombre de postes insuffisants.
Durant cette interview, Antoine Pelisso a confié que la "chute de l’hôpital public" a commencé avec l’adoption de la tarification à l’acte et de l’"enveloppe ferme" dévolue aux centres hospitaliers. "On ne peut pas dépasser un certain niveau de dépense, fixé à l’avance et sans tenir compte des besoins", s’est-il insurgé, alors que la médecine est de plus en plus coûteuse. Selon lui, une somme d’un milliard d’euros supplémentaires par an, est nécessaire rien que pour maintenir le niveau.
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