La phase complémentaire de Parcoursup se termine ce vendredi soir. Quelque 2 500 jeunes sont toujours en attente.
Parcoursup est le nouveau système instauré pour accéder à l’enseignement supérieur. Cette plateforme ferme ses portes ce vendredi soir. Un bilan provisoire est avancé.
Selon le ministère de l’Enseignement supérieur : moins de 2.500 bacheliers sont encore en recherche d’une place, contre 3700 l’année dernière à la même date. Le ministère se réjouit de ce résultat.
Hervé Christofol, le secrétaire général du Snesup-FSU ou Syndicat national de l’enseignement supérieur - Fédération syndicale unitaire a pourtant contesté ce bilan. Il a évoqué les cas de 4000 étudiants en réorientation sans place le 5 septembre, sans parler de ceux qui ont abandonné la procédure.
Le non hiérarchisation a entrainé une certaine lenteur dans le processus. Avec Parcoursup en effet, les jeunes qui sont en liste d’attente, ont parfois dû patienter jusqu’à début septembre pour savoir s’ils ont une place ou pas. Aussi, les bacheliers et étudiants en réorientation pouvaient inscrire jusqu’à dix vœux sans hiérarchisation.
Certains présidents d’université demandent alors un retour sur la hiérarchisation a priori. Pourtant, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, exclut le recours à ce système craignant une autocensure. Elle a proposé par ailleurs une réflexion sur une hiérarchisation a posteriori.
La lenteur du processus pendant l’été a été également décriée. A la fin du mois d’août, la liste définitive des élèves de classes prépa et de BTS n’était pas encore connue engendrant des difficultés d’organisation aux universités et surtout aux lycées à quelques jours de la rentrée.
Le SNPDEN ou syndicat des personnels de direction remarquant une période calme entre le 20 juillet et le 27 août, réclame un ajustement du calendrier selon Francebleu.
Par ailleurs, le logement de logement si l’étudiant va étudier dans une autre ville où se situe l’université a également été soulevé.