Le rappeur français dont la chanson intitulée Sale Pute avait provoqué un véritabble tollé a été reconnu coupable d’injure à l’égard des femmes et condamné à une amende de 1000 euros avec sursis.
1000 euros avec sursis : c'est la peine à laquelle le rappeur Orelsan a été condamné ce vendredi à 1.000 euros. L'artiste français s'était attiré les foudres des associations de défense des droits des femmes en interprétant sa chanson "Sale pute", sortie en 2009.
Aujourd'hui, le Tribunal de Paris a reconnu Orelsan coupable d'injure et de provocation à la violence à l'égard des femmes.
Les cinq associations féministes à l'origine de la plainte - parmi lesquelles se trouvent l'association Femmes Solidaires - se félicitent de cette condamnation qui vient sanctionner des propos chocs et jugés violents, comme "les meufs c'est des putes".
Pour l'avocat d'Orelsan, la décision du Tribunal "ouvre la voie à la censure de la création artistique". Pour rappel, Orelsan avait fait la polémique lors de son passage au festival Sakifo à La Réunion. La Région avait d'ailleurs décidé d'annuler le financement prévu pour le Sakifo.