Jeppe Gustafsson/Shutterstock/SIPA
Omegle est un site web américain très prisé par les adolescents. Il permet à des personnes qui ne se connaissent pas de discuter par caméra interposée. Et les plus jeunes sont souvent exposés à des exhibitionnistes.
Le cabinet du secrétaire d’État chargé de l’Enfance a fait savoir qu’il saisira la justice pour des faits d’exposition des mineurs à la pornographie et à la pédocriminalité sur Omegle. Cette décision fait suite à un article du site Kool Mag qui pointe du doigt la présence d’exhibitionnistes d’âge mûr sur cette plateforme très fréquentée par les adolescents.
L’ancien chroniqueur de l’émission ‘Quotidien’, Baptiste des Monstiers, qui est le fondateur de Kool Mag, affirme avoir visité le site un après-midi et y a rencontré des dizaines de jeunes âgés de 9 à 15 ans qui cherchaient à se faire de nouveaux amis. Mais il y a également vu "des dizaines d’hommes qui se masturbent, qui s’exhibent, certains déguisés en femmes portant des sous-vêtements féminins".
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Omegle a été lancé en 2009, et depuis le confinement, de plus en plus de mineurs se connectent sur la plateforme. En France, le site enregistre un million de visiteurs par mois, d’après Kool Mag.
Baptiste des Monstiers accuse aussi de "nombreux youtubeurs" qui proposent à leurs fans de leur parler directement sur le site. "En gros : ’Je me connecte, venez et avec un peu de chance, on va se croiser’", déplore-t-il en ajoutant : "une sorte de grande roue de la Fortune sur laquelle on peut rencontrer des dizaines de détraqués et d’exhibitionnistes qui traînent sur le site".
Par ailleurs, dans ses ‘règles de communauté’, Omegle écrit que ‘la nudité, la pornographie et les comportements et contenus sexuellement explicites sont interdits’…
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