Dans l’optique de réduire le "risque requin", la Nouvelle-Calédonie envisage de mettre en place une stratégie à appliquer sur le long terme.
L’attaque de requin que le petit Anthony, âgé de 8 ans, a subie fin mai, en Nouvelle-Calédonie, n’a laissé personne indifférent. L’enfant s’est baigné dans une zone interdite et le requin lui a arraché une jambe et une partie de son bassin. La victime est actuellement soignée dans un hôpital, en Australie.
A la suite de ce drame, une vingtaine de requins bouledogues ont été abattus. L’abattage de cette espèce protégée a rendu plusieurs associations écologiques mécontentes. Selon un responsable du WWF (Fonds mondial pour la nature), abattre un "individu auteur d’une attaque" est certes compréhensible, mais pourquoi en "tuer 20 ?". "Surtout quand on ne connaît pas la taille de la population", a-t-il encore ajouté.
De son côté, l’IRD (Institut de recherche pour le développement) réalise une étude afin d’avoir le plus d’infos sur les lieux de fréquentation et de sédentarisation des requins, rapporte Le Figaro. Pour ce faire, les professionnels envisagent de mettre en place un réseau d’hydrophones, de capturer les requins et de les marquer.
Selon Karine Lambert de l’IRD, les premiers résultats de ces recherches de stratégie pour réduire le "risque requin" rappellent qu’il faut éviter de "se baigner pas à la nuit tombée ou à l’aube, ni quand les eaux sont troubles après une pluie".
>>> Voir notre dossier sur les attaques de requin.
>>> Anthony, blessé par un requin, a pu voir le soleil à nouveau