Depuis la découverte d’un nouveau variant qui "inquiète" les scientifiques, La France, comme plusieurs autres pays, prend la décision de suspendre les arrivées en provenance d’Afrique australe comme l’annonce Matignon.
Le gouvernement français a décidé de suspendre les arrivées des vols en provenance des pays d’Afrique australe pour une durée minimale de 48 heures.
Cette décision a été prise ce vendredi 26 novembre en raison de la découverte d’un nouveau variant de la Covid-19 en Afrique du Sud. La France se conforme ainsi aux recommandations européennes, note France Bleu.
Les voyageurs venant d’Afrique du Sud, de Lesotho, de Botswana, de Zimbabwe, de Mozambique, de Namibie et d’Eswatini ne pourront plus entrer sur le territoire français à partir de ce jour.
Par ailleurs, d’autres dispositifs ont été cités concernant les passagers qui ont voyagé dans l’un de ces pays au cours des 14 derniers jours. Ils sont ainsi, invités à se signaler aux autorités et à réaliser rapidement un test de dépistage RT-PCR. Par ailleurs, le gouvernement appelle les personnes qui ont prévu de se rendre dans ces nations à suspendre leur voyage.
En déplacement à Brest, le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est exprimé sur cette situation sanitaire. "Le nouveau variant n’a pas été diagnostiqué en Europe à date ni en France", a-t-il précisé.
Selon ses dires, il n’y a que peu de cas encore, mais sa diffusion en Afrique du Sud est assez rapide. "Ce qui veut dire qu’il est probablement très contagieux ce qui justifie de prendre des mesures", a-t-il renchéri.
Ce nouveau variant B1.1.259 touche principalement des jeunes. A ce jour, 22 cas ont été signalés, d’après l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles (NICD). En outre, des cas ont été aussi détectés au Botswana voisin et à Hong Kong, sur une personne de retour d’un voyage en Afrique du Sud.
Au micro de BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a informé que ces dernières heures, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni ont adopté des restrictions similaires face à la menace représentée par ce variant.
Matignon a par ailleurs, souligné qu’au-delà de ces premières mesures conservatoires, des discussions seront conduites dans les prochaines heures avec les partenaires européens. L’objectif est de déterminer un "cadre commun et cohérent" à l’échelle de l’Union européenne, selon Le Figaro.
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