SEBASTIEN SALOM-GOMIS/SIPA
Pour rappel, Nicolas Hulot avait démissionné, à la surprise de tous, de son poste de ministre de l’environnement le 28 août 2018.
D’après un sondage YouGov dévoilé lundi 04 novembre, par 20 Minutes, 21 % des Français ont désigné Nicolas Hulot comme étant le Français qui symbolise le renouveau sur le plan de l’engagement environnemental.
L’ancien ministre de l’Environnement se trouve loin dans un classement comprenant 8 hommes et 8 femmes venus de divers horizons. Derrière Nicolas Hulot, se trouvent notamment l’astronaute Thomas Pesquet (12 %) et Yannick Jadot (5 %), patron du parti écologiste.
Toujours selon le média francilien, les observateurs estiment que la démission de Nicolas Hulot était un tournant dans la prise de conscience des enjeux du climat par les Français. Mais également un coup d’arrêt dans la confiance accordée au gouvernement pour gérer le changement climatique.
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"Si Nicolas Hulot n’a pas réussi à convaincre le président, qui le pourrait ?", s’est notamment demandé Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace France dans son dernier livre ‘On ne joue plus’. "Si lui-même, avec son aura, et la complicité qu’il est parvenu à instaurer avec le chef de l’Etat, n’a pas pu corriger le tir, il est à craindre qu’aucun autre politique, homme ou femme, n’en aura la capacité", estime-t-il, en avouant que le départ de Nicolas Hulot du gouvernement était un véritable électrochoc citoyen.
Il se souvient notamment de la marche pour le climat organisé le 8 septembre 2018, après cette démission. "Ce jour-là, près de 100 000 personnes sont descendues dans la rue, dont 50 000 à Paris", précise-t-il.
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