Morts d’Adama Traoré et Georges Floyd : "Je n’ai pas à m’excuser en tant que blanche", lance Marion Maréchal

LINFO.RE – créé le 11.06.2020 à 07h50 – mis à jour le 11.06.2020 à 11h44 - La rédaction

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L’ancienne députée d’extrême droite, Marion Maréchal, estime que l’interpellation d’Adama Traoré n’était pas liée à sa couleur de peau.

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"Je n’ai pas à m’excuser"

Marion Maréchal a refusé de s’excuser du décès d’un Afro-Américain aux États-Unis et d’Adama Traoré en France. "Je n’ai pas à m’excuser en tant que blanche et en tant que Française pour la mort d’un Afro-Américain et d’Adama Traoré", a-t-elle affirmé dans la soirée de mercredi dans une vidéo postée sur Facebook.

L’ex-députée d’extrême droite a, en revanche, accusé le gouvernement d’avoir "cédé à la loi de l’émotion du groupe", comme le rapporte Ouest-France. Il n’aurait jamais dû tolérer ces manifestations qui dénoncent le racisme et les violences policières, a-t-elle ajouté.

Interpellation d’un délinquant

Selon la nièce de Marine Le Pen, elle n’a pas à s’excuser pour le décès d’Adama Traoré, un délinquant. Marion Maréchal a estimé que sa mort était accidentelle après une arrestation qui n’était pas liée à sa couleur de peau, mais aux crimes qu’il aurait commis. "Je n’ai pas colonisé (...) je n’ai mis personne en esclavage (...) et tous ces militants politiques eux-mêmes n’ont jamais été colonisés ou mis en esclavage", a-t-elle poursuivi.

Pour rappel, Adama Traoré avait été arrêté durant une opération visant son frère Bagui. Ce dernier était soupçonné d’extorsion de fonds, relate Ouest-France.

"’Black lives mater’ demandent non seulement de nous mettre à genoux, mais en plus de salir la mémoire de nos ancêtres, de cracher sur notre histoire, de purger notre héritage d’abattre nos statues", a-t-elle estimé.