Les funérailles de la petite Lola, assassinée dans des conditions effroyables à Paris, ont eu lieu ce lundi. Invité sur le plateau de BFMTV ce matin, le président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, Eric Coquerel, s’est exprimé sur cette affaire.
Lola, une adolescente de 12 ans, a été retrouvée morte à l’intérieur d’une malle dans le 19e arrondissement de Paris, le soir du vendredi 14 octobre. La principale suspecte de ce meurtre sordide est une Algérienne de 24 ans, répondant au nom de Dahbia B.
La jeune femme a été mise en examen, puis placée en détention provisoire à la prison de Fresnes. D’après plusieurs médias, celle-ci faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis fin août.
Ce drame a choqué la classe politique. Certains se demandent pourquoi l’OQTF de Dahbia B. n’a pas été exécutée, tandis que d’autres évoquent une "récupération politique". Invité sur le plateau de BFMTV, ce lundi, le président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale a pointé du doigt "le problème de moyens dans la psychiatrie en France".
D’après Eric Coquerel, la question de la non-exécution de l’OQTF de l’Algérienne n’était pas centrale. Cette affaire met en lumière, selon lui, un "problème de personnalité". C’est la raison pour laquelle il a dit : "On a un vrai problème de personnel, de moyens dans la psychiatrie" dans le pays. Le profil psychologique de Dahbia B. n’a cependant pas encore été déterminé.
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