Le risque d’orages reste très présent ce lundi partout dans l’Hexagone sauf en Bretagne, dans le Cotentin et sur les frontières belges.
Le mois de mai était sous le signe des orages en métropole. Steven Testelin, prévisionniste à Météo France a fait le point sur France info. D’après ses explications, les orages et les grêles résultent du contraste de températures entre la chaleur au sol et le froid en altitude, actuellement positionné sur l’Atlantique. Pas plus tard que samedi, le Sud-Ouest, notamment Bordeaux et ses environs ont été frappés par des orages de grêle impressionnants. "Au mois de mai, cette année, il n’y a eu qu’une seule journée sans orages en France, le 2 mai pour être précis", a-t-il confié.
Les températures au mois de mai étaient 7 à 8 °C de plus dans l’Est que les normales saisonnières, et de 3 à 4 °C de plus à l’Ouest. En ce qui concerne le nombre d’impacts de foudre au sol, le début du mois était assez faible avec 18 impacts recensés le 4 mai. Mais les chiffres sont partis à la hausse à partir du 5 mai. Uniquement pour la journée du 26 mai, 15 000 impacts ont été dénombrés. "On va être clairement sur une année haute, puisqu’on a déjà largement dépassé les 80 000 impacts au sol. Donc on pourrait atteindre un record depuis 2000", a déclaré le prévisionniste. Depuis l’an 2000, les mois de mai les plus actifs vont de 70 000 à 80 000 impacts de foudre au sol sur l’ensemble du mois.
Toujours est-il que le mois de mai est très actif en termes d’orages. Selon les prévisions de Météo France, le risque reste très présent partout dans l’Hexagone sauf en Bretagne, dans le Cotentin et sur les frontières belges. La grêle pourrait être au rendez-vous. A l’Ouest, l’air un peu plus frais va rentrer lundi et surtout mardi.
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