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La fête du Travail a vu une nette augmentation de la participation cette année, avec des milliers de personnes dans les rues, surtout à Paris. Des incidents ont éclaté dans la capitale, où des élus et militants socialistes ont été violemment pris pour cible.
Cette année, les défilés du 1er-mai ont rassemblé davantage de participants qu’en 2024. Le ministère de l’Intérieur recense 157 000 manifestants sur l’ensemble du territoire, répartis sur 230 rassemblements, dont 32 000 à Paris. L’an passé, 121 000 personnes s’étaient mobilisées, dont la moitié dans la capitale. La progression la plus notable concerne justement Paris, où la participation a quasiment doublé, rapporte TF1Info. De son côté, la CGT revendique des chiffres bien plus élevés : 300 000 personnes dans environ 270 cortèges, dont 100 000 à Paris. En 2024, le syndicat avait dénombré 210 000 manifestants, dont 50 000 dans la capitale. Les données varient selon les sources, mais confirment une mobilisation renforcée.
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À Paris, des élus socialistes ont été agressés près de leur stand lors du cortège du 1er-Mai. Boris Vallaud prévoit de saisir la justice, tandis que Bruno Retailleau a exprimé son soutien. Les forces de l’ordre ont procédé à 72 arrestations dans tout le pays, dont 52 dans la capitale. Dix-neuf gardes à vue ont été enregistrées à Paris. Trois feux ont aussi été allumés sur la voie publique. D’autres villes ont connu des rassemblements marqués par les inquiétudes autour d’ArcelorMittal, à Dunkerque et Metz notamment. À Nantes et Lyon, des tensions ont conduit à plusieurs interpellations après les défilés syndicaux.
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