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Accablé par plusieurs accusations de maltraitance par son fils, José Moix a fait quelques révélations dans une interview accordée à La République du Centre.
À plusieurs reprises, l’écrivain Yann Moix, âgé de 51 ans a affirmé que ses parents l’avaient maltraité. Dans son livre ’Panthéon’ qui a été publié en 2006, raconte les sévices qu’il aurait subis. Pareillement, son prochain ouvrage, ’Orléans’, renferme des sévères accusations telles coups avec des rallonges électriques, insultes, excréments dans son assiette.
Lors de son passage dans l’émission Sept à Huit, l’écrivain a confié qu’il lui a fallu 40 ans de psychanalyse. "Aujourd’hui, je n’ai aucune estime de moi et je sais que je peux être très agressif. Provoquer un scandale pour n’importe quoi", a-t-il renchéri.
Face à toutes ces accusations, son père, José Moix, 75 ans, lui a répondu dans un entretien à La République du Centre, comme le rapporte Le Dauphiné Libéré. "Tout d’abord, je tiens à dire que notre fils n’a jamais été battu", a-t-il souligné. Durant son interview, le père de l’écrivain a, également, admis qu’il a levé la main son fils, car ce dernier était un "ado dur".
Effectivement, une fois, Yann a essayé de défenestrer son frère du premier étage, a-t-il relaté. Et ce jour-là, il a encaissé une correction bien méritée. Et encore, un autre jour, il a mis la tête de son frère Alexandre dans les toilettes et a tiré la chasse d’eau. "Je ne le nie pas, il a alors ramassé une bonne paire de claques", a révélé le père de Yann Moix.
À cette occasion, José Moix a assuré qu’il n’a pas battu régulièrement son fils contrairement à ce que ce dernier a raconté. Dans une émission, en effet, l’écrivain a signifié que son père le mettait à genoux devant la cheminée, et l’obligeait à brûler lui-même ses livres et dessins en le frappant. "Comment peut-il inventer de telles choses, aussi odieuses ?", s’est-il demandé en indiquant que ces propos relèvent de "la psychiatrie".
D’ailleurs, si Yann était vraiment un enfant battu, "que sa mère et moi ne l’avions jamais aimé, croyez-vous qu’on lui aurait payé ses études jusqu’à Sciences Po ?", a ajouté le septuagénaire. À cette occasion, il a aussi raconté que son fils a un peu "joué les Tanguy" tout en précisant qu’il est très intelligent. "Mais trouve dommage qu’il ne mette pas son intelligence au service d’une chose noble", a conclu le père de l’écrivain.
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