Dans une interview accordée à France inter ce lundi, Marine Le Pen a confié qu’elle n’a pas le sentiment d’un repli du mouvement des Gilets Jaunes.
Alors que la mobilisation des Gilets Jaunes a de nouveau faibli samedi, Marine Le Pen n’a pas le sentiment que la manifestation connaît un repli. Au micro de France inter ce lundi, la présidente du Rassemblement national a déclaré qu’"il n’y a pas de réponse politique donc il n’y a pas d’arrêt du mouvement". Elle a d’ailleurs insisté sur ce soutien très fort des Français malgré l’invasion des éléments anarchistes notamment dans les grandes villes.
Marine Le Pen est allée plus loin en dénonçant "la complaisance" du gouvernement à l’égard des "milices d’extrême gauche". La finaliste de la présidentielle en 2017 estime d’ailleurs que ces derniers sont responsables des violences survenus samedi lors de l’acte 13 des Gilets Jaunes. Celle qui réclame une dissolution de l’Assemblée nationale estime par ailleurs que le chef de l’Etat Emmanuel Macron se trouve "dans un processus de contournement de la crise, il met en place des manœuvres dilatoires". La députée a qualifié de "choquante" cette attitude des manifestants de vouloir s’en prendre à l’Assemblée nationale. Une situation qui n’est "pas très étonnante", selon elle en accusant "des groupes d’anarchistes d’extrême gauche" soulignant que les milices d’extrême droite "sont moins nombreuses".
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Interrogée au sujet d’un manifestant qui a eu la main arrachée samedi à Paris, Marine Le Pen a mis la faute sur le dos des personnes qui mettent sur le terrain des membres des forces mal placés pour maintenir l’ordre. La présidente du RN a également pointé ceux qui sont en charge du pouvoir, "soit parce qu’ils sont incompétents (...) soit parce qu’ils laissent faire, ce qui justifie qu’on les change", a-t-elle lâché sur le récit du Figaro.