Mercredi, les députés ont voté presque à l’unanimité une proposition de loi LREM visant à sanctionner davantage les rodéos motorisés. Cette loi prévoit également la confiscation des véhicules concernés.
Favorable à cette loi initiée par le député Robin Réda, sénateur Vincent Delahaye et Jean-Marie Vilain, maire de Viry-Chatillon, la ministre Jacqueline Gourault a expliqué le désastre que représentent ces équipées en véhicules motorisés de personnes souvent "très jeunes" et "inconscientes". Elle juge désormais "urgent", selon le Figaro, de "donner à nos policiers et nos gendarmes les outils juridiques" ,pour faire face à "ce type de comportements perturbateurs". Puis, elle a ajouté qu’afin de mettre fin aux rodéos, le gouvernement opèrera également "de manière réglementaire".
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Colomb, salue également une proposition de loi si importante sur cette pratique devenue aujourd’hui courante, en évoquant 6.600 rodéos remarqués par la gendarmerie et 8.700 par la police nationale en 2017. Cette loi des parlementaires émanant de divers bords crée une nouvelle infraction visant à sanctionner les comportements troublant la tranquillité ou la sécurité publique.
L’infraction concernant tous types de véhicules à moteur sera passible de 15.000 euros d’amende et d’un an emprisonnement, avec circonstances aggravantes, lorsque les actes sont commis par une personne qui a consommé des stupéfiants et /ou bu de l’alcool. Le fait de rouler sans permis a également été ajouté à l’initiative du MoDem, dans les circonstances aggravantes. Enfin, le texte prévu être analysé au Sénat le 24 juillet stipule aussi la confiscation obligatoire des véhicules ayant servi aux infractions.