Lutte contre l’islamisme : les poursuites contre les mosquées sont presque inexistantes

Ceux qui ont participé au lynchage doivent en payer le prix

L’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie d’un collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, a énormément choqué la France. Après cette tragédie, le gouvernement veut frapper fort, soulignant que tous ceux qui ont participé au lynchage de cet enseignant doivent en payer le prix.

Dans le cadre de la lutte contre la mouvance islamiste, le ministre de l’Intérieur a annoncé, lundi 19 octobre, la fermeture de la mosquée de Pantin (Seine-Saint-Denis). Le lieu de culte aurait partagé sur Facebook une vidéo incriminant le cours sur la liberté d’expression donné par Samuel Paty.

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Pas de poursuites judiciaires contre des mosquées

"Son dirigeant a relayé le message qui consistait à dire que ce professeur devait être intimidé", selon Gérald Darmanin sur TF1. Des captures d’écran de ces messages ont été faites, même s’ils ont été retirés de la page Facebook de la mosquée. Le nom du professeur aurait d’ailleurs été mentionné en commentaire.

Sept lieux de culte ont été fermés depuis 2017, note RTL. D’après le média, elles sont souvent contraintes de fermer leurs portes pour des discours incitant à la haine, mais jamais pour des faits de terrorisme. A ce jour, aucune instruction judiciaire n’aurait confirmé ces fermetures pour des sanctions pénales.

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