Début septembre, deux bateaux de migrants ont sombré au large des côtes libyennes. Cela a fait plus d’une centaine de victimes.
Cette nouvelle a été diffusée par les MSF ou Médecins Sans Frontières lundi 10 septembre. Ils ont annoncé qu’à la suite d’un naufrage de deux bateaux pneumatiques, plus de cent personnes sont décédées. Parmi elles, on peut compter une vingtaine d’enfants selon le site 20 minutes
Les deux bateaux ont quitté les côtes de la Libye le matin du samedi 1er septembre pour rejoindre l’Europe. Ce ne sont pas seulement des Libyens mais il y avait des ressortissants Soudanais, Maliens, Nigérians, Camerounais, Ghanéens, Algériens et Egyptiens. En tout, plus de 320 individus ont été embarqués dans les deux bateaux pneumatiques. Chaque bateau avait à son bord alors 160 personnes, selon les témoignages recueillis par MSF.
Un témoin du drame a apporté une explication. "Quand les deux bateaux se trouvent au milieu de la mer, le premier a été immobilisé à cause d’une panne de moteur, tandis que le second a continué sa navigation. Vers 13h, celui-ci commençait à se dégonfler, cela veut dire à couler, alors qu’il avait 165 adultes et 20 enfants à bord". Et il a continué de raconter : "Dans le bateau, très peu de gens avaient des gilets de sauvetage, il n’y en a pas beaucoup aussi qui savaient nager, alors quand le bateau a commencé à couler, seuls ceux qui se sont accrochés à la coque du bateau ont pu échapper au naufrage".
Le bilan de ce naufrage a fait état de plus d’une centaine de victimes. Il n’y avait que 55 survivants. Des femmes enceintes, des enfants et même des bébés font partie de ces rescapés, a rapporté la même source.
Jai Defransciscis, une infirmière de MSF qui travaille à Misrata en Libye a précisé l’état des survivants. Les miraculés de cet accident sont vraiment mal en point. En effet, il y en a ceux qui ont été brûlés par des produits chimiques. Des produits éjectés par le moteur du bateau. Il y en a même quelques-uns qui ont leurs corps brûlés à 75%. D’autres atteints par la pneumonie car ils étaient restés des heures dans l’eau. MSF a pris en main les soins de tous ces rescapés selon le site 20 minutes.
Le lendemain, dimanche 2 septembre, 276 personnes ont été reconduites au port de Khoms, à 120 km de la capitale. Des rescapés font partie de ces personnes. Elles ont été transférées dans un centre de détention sous le contrôle des autorités libyennes. Ce transfert a été assuré par les garde-côtes libyens selon MSF.