Les députés se pencheront, à partir de lundi, sur le premier grand texte sur l’Éducation du gouvernement et du ministre Jean-Michel Blanquer. Découvrez ce que contient ce projet de loi.
Le projet de loi "pour une école de la confiance" est loin d’être consensuel. Il est débattu ce lundi et durant toute la semaine à l’Assemblée nationale. Le texte porté par le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a pour but de redessiner le système éducatif, de la maternelle au collège. Voici les principaux sujets traités.
Lors de la prochaine rentrée, les élèves scolarisés devront être âgés de 3 ans, au lieu de 6 ans aujourd’hui, rapporte Cnews. Près de 26 000 enfants seraient concernés par ce changement tous les ans, car 98,9 % des élèves entre 3 et 6 ans sont déjà scolarisés. Ces taux baissent toutefois à 65 % et 70 % dans certains territoires, à Mayotte et en Guyane.
Les "Instituts nationaux supérieurs du professorat" (INSP) vont désormais remplacer les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Espe), créées en 2013 à la place des IUFM. Le but est d’améliorer le contenu des enseignements afin de mieux répondre aux exigences du métier. Il s’agit dans la foulée de lutter contre les abandons en cours de formation.
Le ministre de l’Education veut encourager l’expérimentation. A son avis, "c’est du terrain que viennent les idées". Dans cette perspective, les écoles, collèges et lycées pourront innover dans de nouveaux domaines comme la répartition des heures de cours et les procédures d’orientation des élèves notamment.
Le projet de loi "pour une école de la confiance" veut mettre fin aux murs entre primaire et collège par le biais des "établissements des savoirs fondamentaux". Ce système permettrait de faciliter le suivi et le parcours des élèves du CP à la troisième. Sur le plan matériel, il s’agit de se partager des locaux ou des installations sportives. Côté pédagogie, des enseignants du collège pourraient assurer des cours en primaire, par exemple en langues.
L’exemplarité des professeurs, inscrit dans le 1er article du projet de loi Blanquer, rappelle "que la qualité du service public de l’éducation dépend de la cohésion de la communauté éducative". D’après le ministre de l’Education, les fonctionnaires doivent se rappeler qu’ils doivent émettre une réserve vis-à-vis de l’institution.
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