Illustration - CROPIX/SIPA
Même si les prix flambent, l’envie d’évasion résiste. En métropole, près d’un Français sur deux prévoit de partir cet été, selon les dernières enquêtes. Un choix assumé, entre besoins de repos, adaptation budgétaire et stratégies anti-crise.
L’inflation continue de peser sur le quotidien des Français, touchant aussi bien l’alimentaire que les transports ou l’hébergement. Pourtant, ils sont encore 49 % à envisager de partir cet été.
Pour beaucoup, les vacances sont perçues comme un besoin vital, un sas de décompression après une année stressante. Si certains réduisent la durée ou choisissent des destinations moins coûteuses, le désir de déconnexion reste fort.
Ce besoin est particulièrement marqué chez les jeunes actifs et les familles avec enfants. Pour ces vacanciers, renoncer n’est pas une option. Une tendance confirmée par les professionnels du tourisme, qui notent une hausse des réservations.
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Face à la hausse des prix, les Français font preuve d’inventivité. Le camping, les échanges de maisons ou les séjours chez des proches ont le vent en poupe.
Côté transport, la voiture reste privilégiée pour limiter les dépenses. Les réservations de dernière minute se multiplient pour profiter des meilleures offres. Certains misent aussi sur des vacances locales, leur permettant de redécouvrir leur propre région.
Cette capacité d’adaptation permet de préserver un moment de détente sans faire exploser le budget. Le plaisir des vacances passe désormais autant par l’astuce que par la destination.