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Alors que de nombreux étudiants s’inquiètent sur le maintien des examens dans les universités, le Premier ministre Edouard Philippe a tenu à les rassurer.
Certains campus sont le théâtre de violences ces derniers jours. Une situation qui inquiète plus d’un concernant le maintien ou non des examens. Le chef du gouvernement Edouard Philippe a déclaré sur France inter que "les examens doivent avoir lieu". Le Premier ministre a ajouté qu’ils se dérouleraient "évidemment" malgré les scènes de brutalités sur certains campus. Le locataire de Matignon a d’ailleurs condamné ces gestes qui ont bloqué plusieurs universités et sites pour protester contre la loi sur les nouvelles modalités d’accès à la fac. "Je condamne toutes les violences contre les personnes et les biens", a-t-il précisant, assurant qu’il regarde la situation "avec beaucoup de vigilance".
Alors que certains étudiants demandent que la moyenne leur soit donnée automatiquement lors des partiels, Edouard Philippe a répondu que cette idée le laisse rêveur sur leur conception du travail et de la chance qu’ils ont de pouvoir aller à l’université. Fort heureusement, cette vision ne concerne qu’une minorité, a-t-il observé.
Face à ces mouvements qui bloquent certains campus, le Premier ministre a constaté une très forte main-mise de l’extrême gauche. Edouard Philippe a également reconnu que certaines violences sont le résultat de mouvements d’extrême droite. Une situation qui est tout aussi condamnable, a indiqué le chef du gouvernement cité par Europe1. Il a par exemple dénoncé des inscriptions qui n’étaient pas neutres en citant les amphis à Paris, à Grenoble qui étaient dévastés et tagués.