Tom Nicholson/Shutterstock/SIPA
"En démocratie, c’est très important que les candidats, leurs militants et que la démocratie soient sauvegardés", a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ce vendredi 5 juillet sur BFMTV-RMC.
Cette semaine, la fin de la campagne des élections législatives en France a été émaillée par une série de violences. Gérald Darmanin a rapporté sur BFMTV-RMC que 51 agressions physiques et verbales ont visé des candidats, suppléants ou militants pendant cette campagne, qualifiée de "courte". Certaines de ces agressions ont été si graves qu’elles ont conduit des victimes à l’hôpital, a poursuivi le ministre de l’Intérieur. Ce dernier a également annoncé une trentaine d’interpellations jusqu’à présent. Le ministre Darmanin a souligné la mobilisation totale des services de gendarmerie et de police pour noter immédiatement les plaintes. "En démocratie, c’est très important que les candidats, leurs militants et que la démocratie soient sauvegardés", a-t-il insisté.
Gérald Darmanin a ajouté qu’il était encore trop tôt pour dresser un profil type des agresseurs. Le locataire de la place Beauvau a noté une diversité de motivations, incluant des individus spontanément en colère, ainsi que des militants politiques de divers horizons. Les attaques ont touché des candidats de toutes tendances politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite, reflétant un climat de violence politique généralisée. En conclusion, le ministre a déploré ce climat de violence intense envers la politique et ses représentants, soulignant les défis que cela pose pour la démocratie française.
Lire toute l’actualité politique en France