Selon le ministre de d’Education Jean-Michel Blanquer lors d’une visite dans un collège de Ballancourt-sur-Essonne (Essonne), le harcèlement scolaire a reculé un peu ces dernières années, mais il reste encore du progrès à faire.
A partir de la rentrée prochaine, les collèges et les lycées devront disposer d’équipes spécialement formées à la prise en charge du harcèlement scolaire, et d’au moins quatre à cinq élèves "ambassadeurs". Ce dispositif entre dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, a annoncé le gouvernement, vendredi 28 mai. "C’est un combat, ça implique tout le monde", a souligné le ministre l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer lors d’une visite dans un collège de Ballancourt-sur-Essonne (Essonne). Dans les détails, chaque établissement sera constitué d’une équipe "de plusieurs personnes formées à la prise en charge spécifique du harcèlement, grâce notamment à une formation à distance qui sera mise en ligne à partir du mois de septembre", a expliqué Edouard Jeffray, directeur général de l’enseignement scolaire sur le récit de Franceinfo.
Le programme anti-harcèlement testé dans six académies depuis septembre 2019 sera donc généralisé à l’ensemble des 5 200 collèges et 3 300 lycées de France, a affirmé Edouard Jeffray. Ce dispositif implique des équipes spécifiquement formées à la prise en charge des situations de harcèlement. D’après Jean-Michel Blanquer, le harcèlement scolaire a légèrement reculé ces dernières années, mais le cyberharcèlement s’est aggravé pendant la crise sanitaire. "On a encore des progrès à faire", a noté le ministre. Pour une meilleure prise en charge de ce phénomène, le gouvernement a étendu les horaires d’ouverture des numéros contre le harcèlement (30 20) et le cyberharcèlement (30 18). En outre, le nombre de référents académiques sur le sujet a été augmenté.
Lire toute l’actualité en France