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Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, souhaite former les soignants afin de mieux détecter cette maladie chronique qui touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en France.
Le 28 mars, lors de la journée mondiale de lutte contre l’endométriose, Catherine Vautrin s’est rendue en Nouvelle-Aquitaine pour signer une charte de collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS). L’objectif est de sensibiliser les médecins libéraux et autres professionnels de santé pour améliorer le diagnostic précoce de l’endométriose. En moyenne, les femmes attendent sept ans avant d’obtenir un diagnostic, un retard que l’Assurance-maladie dénonce.
Le ministère a également annoncé la signature d’un partenariat entre l’ARS et le rectorat pour sensibiliser les lycéens à l’endométriose. Cette initiative, déjà déployée en Nouvelle-Aquitaine, a pour objectif d’informer les adolescents afin de raccourcir les délais de diagnostic. La ministre souhaite étendre cette démarche à l’ensemble des régions françaises dans un futur proche.
À partir de début avril, un décret permettra d’introduire des tests salivaires de dépistage dans 20 hôpitaux supplémentaires, ce qui portera leur nombre total à 100 établissements. Ces tests, moins invasifs que la cœlioscopie, seront utilisés en complément des techniques d’imagerie pour diagnostiquer l’endométriose.
L’endométriose est une affection gynécologique qui touche l’endomètre, le tissu qui tapisse l’utérus. Les cellules de l’endomètre migrent en dehors de l’utérus et causent des lésions sur des organes tels que les ovaires ou la vessie. Cette maladie provoque des douleurs importantes, surtout pendant les règles, et peut entraîner des problèmes de fertilité chez 30 à 40% des femmes concernées.
Source : Francetvinfo.fr