Le gouvernement dévoile son plan pour la petite enfance

Un plan inspiré sur la Finlande

Déjà à l’issue du grand débat, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a fait part de son souhait de prendre l’exemple sur la Finlande pour le plan du gouvernement pour la petite enfance. Plusieurs mesures sont annoncées dans le "parcours des 1 000 jours", le temps séparant le début de la grossesse jusqu’au début des deux ans de l’enfant. Nos confrères d’Europe1 qui se sont rendus à Helsinki avec le secrétaire d’Etat Aurélien Taquet révèlent l’essentiel de ces pistes.

Les deux principaux objectifs

Le plan du gouvernement pour la petite enfance s’oriente d’ores et déjà autour de deux objectifs précis. Il s’agit d’une visite médicale obligatoire pour toutes les mamans au quatrième mois ainsi qu’une visite à domicile après l’accouchement. Ces mesures visent à améliorer le développement de l’enfant, tout en prenant soin de son environnement familial, a souligné Aurélien Taquet. Pour atteindre ces objectifs, les PMI ou centres de Protection maternelle et infantile joueront un rôle important. Leurs moyens pourraient être renforcés au cas par cas, mais ils doivent remplir les objectifs fixés par l’Etat.

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Chéquier et crèches

Parmi les autres mesures envisagées par le gouvernement, figure la dotation d’un chéquier avec des bons pour des jours de baby-sitting ou pour des cours de bébé-nageurs. Comme en Finlande, les allocations familiales pourraient également être concernées à condition de respecter les étapes pour les touches. En ce qui concerne les places en crèche, la France ne prévoit pas encore de garanties par la loi. "On ne peut pas garantir un droit si l’on n’en a pas les moyens", a précisé le secrétaire d’Etat. Ce dernier apprécie d’ailleurs le modèle des crèches finlandaises ouvertes 24 heures sur 24. Malgré leurs coûts élevés, ils résoudraient le problème de la précarisation des mères célibataires, selon Aurélien Taquet.