La race d’un chien n’a rien à voir avec le risque de morsure, indique l’Anses

10 000 morsures par an

En Métropole, certaines races de chiens sont considérées comme ‘dangereuses’, citons par exemple les chiens d’attaque ainsi que de garde et de défense (American Staffordshire terrier, Rottweiler, Tosa, Rottweiler, etc…). Leurs propriétaires devront avoir un permis spécial pour les élever. Et d’après un communiqué relayé par les médias français, le ministère de l’Agriculture a demandé à l’Anses de déterminer "la dangerosité des chiens".

Selon les statistiques, 10 000 morsures sont enregistrées chaque année. Mais selon Matthieu Schuler, directeur général délégué au pôle science de l’Anses, "ce chiffre est certainement en dessous de la réalité". D’après lui, il y a un très grand nombre de conditions qui conduisent à une morsure… "Certaines dépendent du chien, son développement, son bien-être... d’autres facteurs sont liés aux personnes, leur âge, le lieu où ça se déroule, le fait qu’ils soient attentifs ou non aux signaux du chien", développe-t-il.

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Pas de race plus dangereuse que d’autres

D’après les recherches de l’Anses, les mâles sont plus agressifs et un sevrage trop précoce, un contact tardif avec l’humain, son ‘éducation’ et sa santé, ou encore les conditions de vie de l’animal jouent sur le comportement de l’animal. Julie Chiron, coordinatrice de l’expertise précisant qu’il n’y a pas de race plus dangereuse que d’autres.

L’Anses ajoute que les enfants en bas âge, les hommes et les professions en contact fréquent avec les chiens, ainsi que les personnes utilisant les chiens de fonction particulière, de garde et de défense, sont plus à risque que les autres. "Les enfants détectent moins bien les signaux de stress émis par un chien que les adultes", reconnaît Julie Chiron… Et quels sont ces signaux de stress ? Notamment, le léchage de la truffe, les bâillements à répétition, ou encore le détournement du regard….

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