La quasi-totalité de ces réinfections est survenue pendant la cinquième vague d’épidémie de coronavirus sur le territoire. Elles sont dues au contagieux variant Omicron.
Les autorités sanitaires françaises constatent un recul progressif de l’épidémie de coronavirus, mais la crise sanitaire n’est pas encore terminée. Dans le cadre de la surveillance des cas de réinfection, Santé publique France mène des travaux à partir des données de la base virologique SI-DEP (Système d’Information national de DEpistage). L’agence parle de possible réinfection lorsqu’un premier épisode de Covid est suivi d’un deuxième en l’espace d’au moins 60 jours.
L’Hexagone se rapproche du million de cas possibles de réinfection. Les résultats obtenus sur les prélèvements effectués entre le 2 mars 2021 et le 24 avril 2022 montrent 961 550 cas identifiés, dont 96,7 % depuis le 6 décembre 2021. La flambée des contaminations sont liées au variant Omicron, réputé extrêmement contagieux.
La grande majorité de ces réinfections est survenue lors de la cinquième vague épidémique. D’après Santé publique France, les adultes de 18 à 40 ans et les professionnels de santé sont les plus touchées. Ce sont les gens qui s’exposent davantage au risque, qui peuvent adopter moins de mesures de prévention et qui sont susceptibles d’être moins vaccinées que le reste de la population. Les femmes ont été un peu plus réinfectées que les hommes.
L’agence sanitaire estime que la tendance à l’augmentation du nombre de réinfections est due à l’émergence du sous-lignage d’Omicron BA.2, plus transmissible que BA.1. Ce sous-variant est devenu majoritaire sur le territoire. Elle note également "la diminution de la protection immunitaire post-infectieuse ou post-vaccinale au cours du temps dans la population française", qui "amplifie ce phénomène".
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