Malgré la signature des contrats de sécurité privée, les JO de Paris se trouvent face à un problème majeur. Les organisateurs doivent encore recruter 400 personnes qui assureront la sécurité pendant la cérémonie d’ouverture.
Le directeur de la sécurité, a indiqué à l’AFP, un souci de taille concernant le manque d’agents de sécurité pour le lancement des JO, le 26 juillet prochain.
"On a signé des contrats pour 100 % de nos besoins sur tous les sites de compétition et de non-compétition", a pourtant affirmé Bruno Le Ray à l’Agence France Presse. La signature des contrats avec 110 entreprises de sécurité privée ne garantit pas l’absence de défections parmi les agents, comme l’a admis le général Le Ray. "Classiquement, ça ne nous met pas à l’abri des problématiques de’’no-show’’", a souligné le premier responsable de la sécurité des JO. Il a tenu quand même a spécifié qu’ils ont "déjà quelques éléments quand même rassurants".
Afin de pallier d’éventuels déficits de personnel dans le domaine de la sécurité privée, un plan de renfort militaire a été mis en place. Le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, a communiqué fin mars que 18 000 militaires pourraient être déployés en cas de besoin.
Sur un total de 2 000 agents de sécurité privée nécessaires pour la tenue de la cérémonie d’ouverture, il reste encore 400 personnes à embaucher.
Les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024 prévoient un besoin compris entre 18 000 et 22 000 employés avec un pic d’effectifs durant les moments forts.
Fin mars 2024, Tony Estanguet, le président du comité d’organisation, avançait devant les députés que 97% des besoins en agents de sécurité étaient déjà pourvus. Cependant, il reconnaissait également que certains appels d’offres avaient dû être relancés en raison d’un nombre insuffisant de candidats.