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"Ça ne concerne pas que l’Ukraine", ont indiqué des Français qui se disent prêts à partir pour combattre l’offensive russe sur le terrain.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a appelé à une mobilisation générale, et à venir en aide à son peuple. Il s’est adressé aux Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour combattre l’armée russe. Ils seraient des dizaines, des centaines ou des milliers de ressortissants, souvent sans lien avec l’Ukraine, à se dire prêts à prendre les armes face à l’invasion russe. Au micro de BFMTV, des Français, ancien militaire, étudiant ou encore soignant, ont indiqué qu’ils sont prêts à partir dans le pays, car selon eux, cette cause dépasserait celle du peuple ukrainien. Un premier convoi va partir cette semaine.
"Si on y va, c’est qu’on sait que cela ne concerne pas juste l’Ukraine, parce que ce sont tous les intérêts de tous les pays ouest européens qui sont situés là-bas", a précisé un jeune Français de 25 ans sans lien avec l’Ukraine et qui se fait appeler Jo.
Il a par ailleurs, interpellé que si on ne fait rien en Ukraine, "qu’est-ce qui vous dit que Vladimir Poutine va s’arrêter à l’Ukraine ?"
Jo a expliqué avoir choisi de ne pas prévenir ses proches de son projet pour ne pas les "faire paniquer" et "pour éviter qu’ils (le) dissuadent d’aller là-bas". "Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas peur. Dans une guerre, il n’y a jamais de gagnant, on sait ce qu’on risque", a-t-il cependant assuré.
L’ambassade d’Ukraine en France a mis une affiche informant de la création d’un "point de recrutement destiné aux étrangers prêts à se battre". D’abord, les volontaires doivent envoyer un mail en joignant une copie de son passeport et en indiquant son "expérience de service". Le départ en lui-même doit se faire par leurs propres moyens et à leurs frais.
Mardi 1er mars, la porte-parole de l’ambassade, Aleksandra Prysiazhniuk, a confirmé avoir reçu de très nombreuses demandes de ressortissants français, venus "exprimer leur soutien et demander comment ils peuvent être utiles". Elle a assuré qu’il y a une logistique qui a été mise en place pour les diriger vers "les points d’accueil à la frontière ukrainienne". Selon elle, les Français seront accueillis par des militaires ukrainiens.
Sur Facebook, un groupe nommé "Groupe des volontaires français en Ukraine" a été créé vendredi. Il doit permettre à ceux qui le souhaitent de s’organiser. "Le premier convoi doit partir cette semaine", a précisé Arthur, administrateur de la page, à BFMTV en évoquant environ trente personnes prêtes à partir. Selon ses dires, leurs profils varient : ancien militaire, des étudiants qui veulent servir, d’anciens secouristes, des infirmiers.
"A chacun d’utiliser son véhicule personnel et de partir sur "ses fonds propres", a-t-il noté. Mardi matin, cette page comptait plus de 3 000 membres. Une autre page, baptisée "Volontaires français en Ukraine", est réservée aux soignants français souhaitant partir pour l’Ukraine. Plus de 400 personnes s’y sont abonnées.
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